L’Egypte, la Tunisie et l’Algérie ont renouvelé leur soutien au rétablissement de la stabilité et l’unité en Libye et mis en garde contre toute ingérence étrangère.
C’est ce qu’a rapporté hier, mercredi 15 novembre 2017, le site égyptien anglophone ‘‘Al-Ahram’’.
Le ministre égyptien des Affaires étrangères (AE) Sameh Chourky et ses homologues tunisien, Khemaïs Jhinaoui, et algérien Abdelkader Messahel, réunis au Caire, ont mis l’accent «sur la nécessité de réaliser une percée en ce qui concerne le processus de la réconciliation politique en Libye de façon à pouvoir organiser, dans les délais les plus proches, des élections parlementaire et présidentielle dans ce pays.»
Les trois ministres ont également souligné les dangers de la détérioration de la situation sécuritaire en Libye et son impact sur la vie des Libyens.
Les ministres ont aussi déclaré qu’ils attendent de connaître le contenu du rapport que remettra le chef de la mission des Nations unies pour la Libye, Ghassan Salamé, aujourd’hui, jeudi 16 novembre 2017, au Conseil de sécurité de l’Onu.
Ils ont révélé que le rapport de M. Salamé devrait, en principe, comprendre quelques amendements qui seront apportés à l’Accord de Skhirat (Maroc), signé par les factions libyennes rivales, le 17 décembre 2015.
Tout en saluant les efforts déployés par l’envoyé spécial onusien pour la Libye, les ministres n’ont pas manqué de réitérer l’opposition de leurs pays à toute intervention militaire étrangère.
Par ailleurs, les ministres des AE ont indiqué que, dans le cadre de leur lutte contre le terrorisme, leurs pays continuent d’échanger régulièrement des informations sur cette question.
Pour rappel, cette rencontre du Caire de MM. Chourky, Jhinaoui et Messahel est la 3e du genre et elle fait partie de l’initiative prise leurs pays de se rencontrer périodiquement afin de discuter de l’évolution de la situation en Libye et de coordonner leurs efforts pour mettre fin à cette crise.
Marwan Chahla
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