La police a arrêté 4 personnes, entre samedi 18 et dimanche 19 novembre 2017, accusés d’avoir diffusé la rumeur du décès du président de la république Béji Caïd Essebsi.
Des agents de la brigade nationale de lutte contre le terrorisme ont interpellé, samedi, un internaute originaire de Jendouba, suspecté d’être l’auteur principal de la diffusion de la rumeur. Trois autres personnes, accusées d’être des complices, ont été arrêtées, hier.
Notons que Mongi Abdelaziz Jedidi, activiste de la société civile, connu à Tabarka, figure parmi les suspects. Ses proches et ses amis contestent cette arrestation, estimant que ce dernier n’a fait que diffuser l’information sur la toile, comme beaucoup d’autres l’on fait, après avoir vu le post annonçant le décès faussement attribué à France 24.
Les amis de Mongi Abdelaziz Jedidi, proche du Parti des Pauvres, organisent aujourd’hui, une manifestation à Tunis pour appeler à sa libération.
«Quand bien même il serait à l’origine de cette rumeur, ne pensez-vous pas que mobiliser la brigade antiterroriste et mettre en détention les auteurs de l’intox est exagéré ? On aurait pu les convoquer pour diffamation et au pire leur infliger une amende», a déploré un des amis du suspect.
Y. N.
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