Le cinéaste Ben Hajria se recueillant devant la dépouille de sa grand-mère.
L’imam d’une mosquée de Ksibet Mediouni (Monastir) a refusé d’effectuer la prière funéraire au prétexte qu’il y avait des roses sur le cercueil du mort.
C’est ce qu’a indiqué le cinéaste Younes Ben Hajria, petit-fils de la défunte, dans un post publié sur son compte Facebook, hier, dimanche 19 novembre 2017, en précisant que l’imam estime que le dépôt de roses sur le corps d’un mort est interdit en islam.
«L’utilisation des roses est illicite et une bidâa (une innovation en matière de religion en contradiction avec la tradition des anciens, Ndlr). Il n’y a que les chrétiens et les juifs qui ont recours à cette pratique», aurait dit l’imam, selon ce qu’a rapporté le jeune homme.
Le cinéaste s’est dit étonné de l’attitude de l’imam face à ce qui n’est rien d’autre qu’un hommage rendu au mort et l’obscurantisme de certains hommes de religion dans le pays.
E. B. A.
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