Photos d’archives.
Des émirs du Golfe ont été interceptés, hier, mercredi 22 novembre 2017, dans le désert de Tataouine par des contrôleurs du ministère de l’Agriculture, dans le cadre de la lutte contre le braconnage.
Une source a indiqué à Kapitalis que les braconniers étaient escortés par des équipes de commandos armés, qui ont pu fuir dès le début de l’intervention.
Les agents du ministère ont saisi un aigle d’une espèce en voie de disparition, qui était utilisé dans la chasse aux proies.
Cette pratique illégale de la chasse de certaines espèces protégées, notamment la gazelle Rym et l’outarde houbara, a toujours existé mais elle s’est amplifiée au lendemain de la révolution de 2011, qui s’est caractérisée par le relâchement de la surveillance assurée par les services concernées.
Plusieurs braconniers n’ont même pas de permis de port d’armes. Non seulement ils chassent des espèces protégées mais ils le font aussi en dehors des périodes autorisées et dans des zones interdites à la chasse.
Y. N.
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