Chokri Ben Hassen.
Initié depuis 6 mois par le ministère des Affaires locales et de l’Environnement, le programme «Mécénat vert» continue à attirer les entreprises du secteur privé.
Par Zohra Abid
Après les premiers accords signés le 25 avril 2017 entre une dizaine d’hommes d’affaires et des maires de communes dans le Grand-Tunis, d’autres chefs d’entreprises se sont manifestés et ont rejoint ce mouvement qui implique le secteur privé dans un programme de préservation, d’aménagement et de propreté des zones vertes dans les villes, y compris, les quartiers populaires.
Le mécénat au service de l’environnement
Plusieurs mécènes ont pris part à la cérémonie de signature de la 2e partie de la convention de partenariat entre public et privé, mercredi 22 novembre 2017, à l’hôtel Africa, au centre-ville de Tunis, sous la houlette de Chokri Ben Hassen, secrétaire d’Etat à l’Environnement. Parmi eux, des responsables de Rotary Club de Sidi Bou Saïd et de Rotary Club Saint Germain Ezzahra, de l’entreprise Top Tej, de l’université Esprit, ainsi que Maher Chaabane, fondateur du Groupe Chaabane, en sa qualité de promoteur du centre commercial Tunisia Mall, aux Berges du Lac 2 de Tunis.
En vertu de cette convention d’une durée de 3 ans renouvelable, tout ce beau monde s’est engagé à accompagner les mairies de Raoued, Hammam-Lif, Gafsa, Sidi Bou Saïd et la Goulette dans ce programme qui devra s’étendre, en 2018, à tout le territoire tunisien.
«Il est de notre devoir de citoyen de parrainer ce programme qui vise le bien-être de tout le monde», a souligné Maher Chaabane, dans une déclaration à Kapitalis, en marge de la cérémonie, en se disant très sensible à ce genre d’opération, étant, comme il dit, un fervent défenseur de la nature et de l’environnement. La preuve: tous ses projets immobiliers sont agrémentés d’espaces verts. Son 2e Tunisia Mall, qui a été inauguré il y a quelques semaines, est doté de 15.000 m2 d’espace vert où petits et grands peuvent se promener à leur aise.
«La nature est toujours mon premier souci et je sais bien que l’environnement a un impact considérable en termes d’image auprès du grand public. Voir les enfants se divertir dans la verdure n’a pas de prix», a ajouté M. Chaabane, qui était accompagné de son fils. Une manière de dire que les initiatives lancées aujourd’hui en faveur de l’environnement profiteront aux générations futures qui ont des droits sur nous.
Retour du Prix de la Ville Propre
Chokri Ben Hassen a rappelé, de son côté, l’intérêt de ce programme, qui trouve beaucoup d’appui parmi les fondations, les associations et les entreprises, de plus en plus nombreuses à le rejoindre.
«Nous avons senti que les chefs d’entreprises du secteur privé sont sensibles à l’environnement et disposés à accompagner les maires dans leur mission pour donner la place qu’il faut à la nature dans leur commune et préserver le cadre de vie de leurs administrés», a-t-il déclaré, en annonçant le retour du Prix de la Ville Propre à partir de l’année prochaine.
Rappelons que ce prix, qui était décerné chaque année à la ville la plus propre, s’est éclipsé au lendemain de la révolution et son retour est très attendu, d’autant que la saleté à envahi nos villes, villages et campagnes et qu’un effort doit être consenti pour restaurer les bonnes habitudes parmi les responsables et les citoyens.
Donnez votre avis