Le directeur général de l’Ites, Néji Jalloul, portera plainte contre Mouna Bouazizi, la journaliste d' »Al-Chourouk », pour diffamation et accusation mensongère.
Dans une déclaration à l’émission « Ce qui s’est passé aujourd’hui » diffusée sur la chaîne privée Attessia, la journaliste, auteure du fameux article sur la préparation du kebab (chawarma turque) avec de la viande de chat dans un restaurant de la cité El-Manar, publié en septembre dernier, a affirmé qu’une jeune fille soupçonnée d’être impliquée dans une affaire de terrorisme avait indiqué que l’ancien ministre de l’Education lui avait donné une chambre dans un foyer au Bardo. C’était en 2016 et elle était âgée de 17 ans.
«La jeune fille était, au moment des faits, une élève. La terroriste avait cité le nom de Néji Jalloul lors de son interrogatoire pour dire qu’il l’a aidée à avoir une chambre. Et mes sources m’ont confirmé qu’un haut responsable du ministère de l’Education l’avait aussi aidée», a raconté la journaliste d’« Al-Chourouk », qui avait souvent défrayé la chronique avec ses vraies fausses révélations invérifiables, souvent attribuées à de bien mystérieuses sources.
En réaction à cette accusation, l’actuel directeur général de l’Institut tunisien des études stratégiques (Ites) a indiqué que le ministère de l’Education ne gère pas de foyers d’élèves, comme le prétend la journaliste Mouna Bouazizi, qu’il a accusée de ne pas faire sérieusement son travail de journaliste.
«Je porterais plainte devant la justice contre cette journaliste pour diffamation et accusation mensongère. J’ai une réputation à protéger. On en a marre que l’on essaie toujours de rabaisser les gens et les personnalités politiques. Le journalisme jaune est une vraie menace pour le pays», a indiqué M. Jalloul.
Rappelons que la jeune fille en question, petite amie d’un terroriste recherché, avait été arrêtée, en 2016, et interrogée par le pôle judiciaire antiterroriste. Jeune fille louche et aux improbables fréquentations, elle avait aussi été soupçonnée de relations sexuelles avec un juge d’instruction du pôle judiciaire antiterroriste et même avec des députés de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).
La mère de la jeune fille avait d’ailleurs, à l’époque, porté plainte contre le juge en question pour abus sexuel sur une mineure auprès du tribunal de 1ère instance de Tunis.
On ne sait pas si l’affaire court toujours ou si elle a été classée.
E. B. A.
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