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Affaire Ramadan : Un témoin accuse Henda Ayari d’harcèlement

Un individu accuse l’écrivaine Franco-tunisienne Henda Ayari d’avoir menacé de porter plainte contre lui pour viol s’il n’acceptait pas des relations sexuelles avec elle.

C’est ce qu’a révélé le journal français « Le Parisien« , jeudi 30 novembre 2017, en précisant que l’homme de 43 ans a affirmé, dans une attestation transmise, hier, à la justice, avoir été menacé d’une plainte pour viol par celle qui aujourd’hui accuse Tariq Ramadan de ce même délit.

Les faits remontent à mars 2013, soit un an après le viol présumé dont Henda Ayari accuse l’islamologue suisse.

La Franco-tunisienne et le témoin en question, «un fonctionnaire assermenté de profession», se sont rencontrés dans un cadre de travail. Quelques jours après, l’ancienne salafiste qui, à l’époque, portait encore le voile intégral, a exprimé le souhait de revoir le jeune homme, lui confiant qu’elle a «besoin de réconfort». 

Malgré la résistance du plaignant aux avances insistantes de Henda Ayari, celle-ci n’aurait semblablement pas accepté ses explications, notamment le fait qu’il était déjà marié.

«Plus tard, elle est venue me trouver me faisant des avances explicites. Elle s’est mise en colère parce que je refusais, elle voulait absolument une relation intime, allant jusqu’à me suivre et avoir un rendez-vous. Elle m’a menacé de porter plainte pour viol si je n’acceptais pas une relation sexuelle avec elle, me harcelant des jours durant», a rapporté le témoin cité par le journal français.

En réaction à ce témoignage, Henda Ayari a indiqué dans un post publié sur ses comptes Facebook et Twitter que depuis qu’elle a dévoilé le nom de son agresseur, le 20 octobre dernier, elle ne cesse de recevoir des menaces publiques ou des messages privés, pleins d’insultes et de faux témoignages.

«Quelle sera la prochaine étape? On va aussi me sortir que j’aurais violé un homme pendant qu’on y est? Ces attestations mensongères et ces moyens d’intimidation via les médias et les réseaux sociaux pour me faire taire ne marchent pas! On ne me fera pas renoncer à demander justice!», a-t-elle écrit.

E. B. A.

 

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