Ali Abdallah Saleh a été tué aujourd’hui, lundi 4 décembre 2017, par des rebelles Houthis.
L’ex-président yéménite (75 ans) a été tué dans des affrontements entre ses troupes et des rebelles chiites Houthis. Ces derniers ont annoncé, via les réseaux sociaux, avoir bombardé la voiture blindée de l’ancien président, et diffusé une vidéo où l’on voit Ali Abdallah Saleh la tête fracassée.
«C’est la fin de la milice de la trahison et la mort de son chef ainsi que de certains éléments criminels», a indiqué Al-Massirah, chaîne TV des Houthis, dans un communiqué.
D’autre part, Faïka Al-Sayyed, dirigeante du Congrès populaire général (CPG), parti qui était jusque-là présidé par Ali Abdallah Saleh, a déclaré à l’AFP que l’ex-président yéménite «est tombé en martyr en défendant la république».
Ali Abdallah Saleh avait régné pendant 30 ans, avant de céder le pouvoir, en 2012, à Abd Rabbo Mansour Hadi. Deux ans après, il s’est allié avec les Houthis ( un groupe rebelle armée issu de la minorité zaïdite), contre le gouvernement, mais le 2 décembre courant, il a proposé à la coalition dirigée par l’Arabie Saoudite de tourner la page. Les Houthis ont dénoncé la «grande trahison».
Ce matin, l’Arabie saoudite a bombardé Sanaa en soutien aux partisans de Ali Abdallah Salah contre les Houthis et de violents combats ont opposé les deux camps.
La mort d’Ali Abdallah Saleh a été annoncée officiellement par l’un des dirigeants de son parti en début d’après-midi.
Y. N.
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