Photo postée, en été 2017, dans l’avis de recherche relayé par Euphrates post.
Ghassen Rahal, alias «Abou Abderrahmen Ettounissi», a été exécuté la semaine dernière, en Syrie, pour avoir espionné l’organisation terroriste de l’Etat islamique (Daech).
Des médias tunisiens et étrangers ont indiqué, la semaine dernière, que «Abou Abderrahmen Ettounissi» a été décapité par des jihadistes de Daech en Syrie, qui le suspectaient d’espionner l’organisation au profit du Mossad, le service de renseignement israélien.
Kapitalis a appris que Ghassen Rahal n’est pas Tunisien, mais il a transité, en 2013, par la Tunisie, pour rejoindre d’abord la Libye, où il a intégré les réseaux terroristes tunisiens, avant de se rendre en Syrie. Il s’est fait passer pour un Tuniso-belge et aurait eu en sa possession des passeports tunisien, belge et italien.
Il a été chargé d’entraîner plusieurs cellules à Deir Ezzor et a été proclamé émir d’un groupe composé essentiellement de Tunisiens.
L’été dernier, «Abou Abderrahmen Ettounissi» a déserté sa cellule et Daech a lancé un avis de recherche le concernant, promettant 50.000 dollars américains pour qui aiderait à le retrouver.
En Tunisie, le nom de Ghassen Rahal n’existe dans aucune commune du pays et il est méconnu des services sécuritaires.
Y. N.
Donnez votre avis