Le coup d’envoi de la 19e édition des Journées théâtrales de Carthage (JTC-2017) a été donné hier soir, vendredi 8 décembre 2017, à Tunis, après l’inauguration dans les régions, la veille.
La grande nouveauté pour cette année c’est «l’ouverture éclatée» comme a désiré l’appeler le nouveau directeur du festival Hatem Derbal, lors de la conférence de presse du 29 novembre dernier.
En effet, les JTC ont prévu quatre ouvertures dans quatre lieux différents : la cérémonie et le spectacle ‘‘Du désir d’horizons’’ de Salia Sanou au Théâtre municipal de Tunis, ‘‘Peur(s)’’ de Jalila Baccar et Fadhel Jaïbi au 4e art, ‘‘Chmaa’’ de Jaafer Guesmi au Rio et ‘‘Le parlement des femmes’’ de Saber El Hammi au Mondial.
Prévoir quatre spectacles d’ouverture est censé être une bonne initiative afin de permettre au grand public de prendre part aux festivités et de découvrir les pièces de théâtre dès le premier jour comme les prestigieux invités du festival, cependant, on s’est étonné de voir que même avec quatre ouvertures différentes, le public est toujours mis à l’écart puisque l’accès se fait uniquement avec les fameuses invitations.
On s’interroge sur l’intérêt de programmer autant de spectacles le jour de l’ouverture et d’écarter en même temps les festivaliers, d’autant plus qu’il s’agit d’une seule et unique représentation pour ces pièces durant le festival, celle réservée aux personnes VIP.
La seule chose à laquelle le public avait droit d’accès, le jour de l’ouverture, était le concert de musique au cœur de l’avenue Habib Bourguiba, mais même ce dernier a dû être annulé à cause des manifestations de soutien au peuple palestinien.
Fawz Ben Ali
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