Abir Moussi a assuré que si elle était au pouvoir, elle aurait donné l’ordre de dissoudre le parti islamiste Ennahdha.
De passage aujourd’hui, jeudi 21 décembre 2017, à l’émission « Midi Show » sur Mosaïque FM, la présidente du Parti destourien libre (PDL), l’ancienne groupie du dictateur Ben Ali a indiqué qu’elle détient les preuves nécessaires pour l’ouverture d’une enquête sur le financement étranger du parti islamiste Ennahdha, présidé par Rached Ghannouchi.
«Si j’étais au pouvoir, j’aurai dissous le parti Ennahdha, qui n’a jamais annoncé par écrit sa rupture avec le mouvement terroriste égyptien des Frères musulmans. Il s’est juste contenté de quelques déclarations médiatiques», a lancé Mme Moussi, assurant que le parti islamiste n’a jamais réellement établi une séparation entre ses activités politiques et religieuses et n’a jamais sanctionné ses membres connus pour leur extrémisme.
La présidente du PDL a, par ailleurs, annoncé avoir collecté 1.000 signatures pour une pétition lancée il y a quelques temps appelant à la dissolution du parti Ennahdha par la justice tunisienne. Cette pétition sera mise en ligne à partir de demain dans le but de collecter davantage de signatures.
«Rached Ghannouchi avait auparavant glorifié, à plusieurs reprises, Youssef Al-Qaradâwî (président de l’Union internationale des savants musulmans, Ndlr), qui avait appelé au jihad et au terrorisme en Syrie», a encore indiqué Mme Moussi, avocate de son été, qui affirme détenir des preuves sur les financements qataris d’Ennahdha
E. B. A.
Abir Moussi : Ennahdha a reçu 150 millions de dollars du Qatar
Ghannouchi membre de l’Union des ulémas : Le démenti menteur d’Ennahdha
Donnez votre avis