Selon Radhouane Ayara, aucune décision officielle n’a encore été prise sur le transfert ou non en dehors de Tunis de l’aéroport de Tunis-Carthage.
Interpellé sur ce dossier, jeudi 28 décembre 2017, sur les ondes de radio Shems FM, le ministre a indiqué qu’en l’absence de décision sur ce sujet, les trois scénarios retenus jusque-là restent à l’ordre du jour.
Pour mémoire, le premier consiste en l’extension de l’aéroport pour un coût global avoisinant les 700 millions de dinars tunisiens (MDT), selon des estimations faites avant la forte chute du dinar depuis avril 2017. Objectif : porter la capacité d’accueil de l’aéroport à 7,5 millions de voyageurs par an contre 5,5 millions actuellement. Cette deuxième extension, tout comme la première qui a eu dans les années 90, est prévue par le plan de développement de l’aéroport depuis sa construction en 1972.
Le deuxième scénario prévoit la construction d’un nouvel aéroport qui viendrait s’ajouter à celui de Tunis-Carthage, lequel resterait fonctionnel.
Quant au troisième scénario, il porte sur la réalisation d’un nouvel aéroport, qui viendrait remplacer l’actuel aéroport de Tunis Carthage et qui serait opérationnel dans 10 ans et se situerait à 30 km du centre de la capitale. Les sites d’Utique (gouvernorat de Bizerte) et de Bouchnah (gouvernorat de Manouba) sont les plus cités pour abriter le nouvel aéroport qui aurait une capacité de 15 millions de voyageurs, selon Radhouane Ayara.
Rappelons que le dossier a fait l’objet d’un conseil interministériel restreint, le 27 juillet 2017, qui a renvoyé le dossier pour compléments d’études à son initiateur, le ministère du Transport, dont l’ancien locataire, Anis Ghédira, plaidait pour le transfert de l’aéroport et la vente de son site pour des promoteurs immobiliers.
Khémaies Krimi
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