Après la police de l’environnement, la police touristique, la police fiscale…, le Syndicat des agriculteurs de Tunisie (Synagri) appelle à la création d’une police agricole.
Dans un communiqué publié fin décembre 2017, le Synagri définit les missions de cette police comme suit : protéger l’intégrité physique des agriculteurs isolés, lutter contre le vol du bétail, dissuader la contrebande de bétail sur les frontières et lutter plus efficacement contre l’importation anarchique qui lèse aussi bien l’agriculteur que l’éleveur, avec le bétail qui traverse continuellement la frontière tuniso-algérienne.
Objectivement, il faut reconnaître que s’il existe une filière ayant besoin d’être sécurisée c’est bien celle des petits éleveurs dans les régions rurales enclavées. Celle-ci souffre le martyre à cause des razzias des pilleurs de bétail désormais bien équipés pour accomplir leurs forfaits.
Haro également sur les contrebandiers qui sont très actifs sur les frontières avec l’Algérie et la Libye. Selon la chambre nationale des bouchers, relevant de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica), environ 1000 têtes de bovins sont exportés illégalement chaque semaine vers l’Algérie, une véritable hémorragie…
Khémaies Krimi
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