Présents aux trois mondiaux de 1998 à 2006, les Aigles de Carthage ont été absents en Afrique du sud (2010) et au Brésil (2014). Cette absence leur a appris une leçon…
C’est ce qu’a confié hier, vendredi 12 janvier 2018, le milieu de terrain de la sélection tunisienne, Wahbi Khazri, au site Fifa.com.
«Après une absence de douze années, nous avons créé l’événement en nous qualifiant pour la Russie. Nous avons travaillé très dur pour être prêts pour les éliminatoires. Et, grâce au soutien de nos fans et la persévérance de tous les membres de notre équipe, nous avons obtenu de haute lutte notre billet pour cette phase finale du Mondial-Russie 2018. Nous sommes heureux d’avoir offert cet honneur à la Tunisie et à nos concitoyens», a déclaré Khazri.
A la différence de ses homologues africaines, qui évolueront sur les pelouses russes, l’été prochain, à savoir l’Egypte, le Nigéria et le Sénégal, la sélection tunisienne n’a pas de vedettes évoluant dans des clubs européens de renom. Par contre, le team du coach Nabil Maaloul possède un esprit d’équipe, une qualité de tempérament qui leur a permis d’avoir de l’ascendant sur le RD du Congo, une des meilleures formations nationales du continent africain.
«Nous formons une génération de joueurs exceptionnels. Tout le monde mouille le maillot pour l’équipe. Ce que je dis là ne s’applique pas uniquement au 11 joueurs sur le terrain. Nous sommes à 23 ou 24 joueurs prêts à faire le voyage en Russie et à tout donner. Notre sélectionneur croit en nous, ce qui insuffle en nous l’énergie suffisante pour que notre présence dans la prochaine Coupe du monde soit une réussite», a également déclaré Khazri. Et d’expliquer : «Notre force tient en nos préparations en tant qu’équipe. Tous nos internationaux, ou presque, sont des premiers choix des clubs où ils opèrent. Nous avons travaillé dur au sein de nos clubs respectifs. Et cela est très important lorsqu’on souhaite être au meilleur de sa forme physique et technique pour répondre à l’appel de la sélection nationale. Tout le monde sait que c’est à ce prix-là que le voyage en Russie se mérite.»
Bien plus que le tirage, où la Tunisie se trouve confrontée des compétiteurs sérieux comme l’Angleterre, la Belgique et, dans une mesure moindre, le Panama, ce qui intéresse Khazri c’est la préparation: «Je suis vraiment optimiste. Je ne crains aucune équipe présente au Mondial de l’été prochain. Nous respecterons tous nos adversaires, et nous nous attendons à ce qu’ils fassent autant à notre égard, car nous avons montré ce dont nous étions capables lors des rencontres éliminatoires. Je souhaite que nous puissions avancer le plus possible. Cela dit, il ne s’agit pas uniquement d’exprimer des souhaits. Il va falloir que l’on s’y prépare bien comme il faut. Je sais pertinemment que nous avons une équipe solide qui pourrait aller loin en Russie…»
«Notre public mérite au moins cela», conclut Wahbi Khazri.
Marwan Chahla
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