Wided Bouchamaoui avec son successeur, Samir Majoul
Samir Majoul, fraîchement élu à la tête de l’Utica, a affirmé que la centrale patronale ne compte pas sortir de l’Accord de Carthage.
Dans une intervention aux médias, hier, mercredi 17 janvier 2018, le nouveau président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica) a assuré que même si d’autres partis décidaient de quitter l’Accord de Carthage, qui est à l’origine du gouvernement d’union nationale, la centrale patronale ne prendra pas ce chemin.
«Nous sommes une centrale syndicale libre et indépendante de tous les partis. Il y a des partis qui veulent mettre la main sur l’Utica. Ils sont les bienvenus et nous aimerons bien connaître pourquoi ils s’intéressent autant à la centrale», a-t-il lancé avec ironie, ajoutant que la mission principale de l’Utica est de défendre les intérêts des entreprises.
Samir Majoul a, par ailleurs, indiqué que la centrale patronale avait demandé, auparavant, la rédaction d’un nouvel Accord de Carthage axé sur le volet économique, en raison de la situation difficile que traverse la Tunisie.
E. B. A.
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