S’adressant aux députés tunisiens, le président français Emmanuel Macron a indiqué que plusieurs universités financées par la France verront le jour en 2019.
Dans le discours qu’il a prononcé aujourd’hui, jeudi 1er février 2018, à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), le chef de l’Etat français, en visite d’Etat de 2 jours en Tunisie, a tenu à rendre hommage à la jeunesse tunisienne, à la société civile et au quartet du dialogue national, détenteur du prix Nobel de la paix, en 2015, ainsi qu’à la décision de son homologue tunisien, Béji Caid Essebsi, d’initier un débat national sur l’instauration de l’égalité de l’héritage entre l’homme et la femme et le mariage d’une tunisienne musulmane avec un non-musulman, et à la lutte contre la corruption et la contrebande lancée par le gouvernement d’union nationale.
M. Macron a, par ailleurs, réitéré le soutien de la France à la Tunisie dans son combat, assurant que son pays «fera tout ce qu’il faut pour vous aider. Vous aider comme un frère aide une sœur».
A cet effet, le chef de l’Etat français a annoncé qu’un partenariat entre les ministères de l’Enseignement supérieur français et tunisiens mettront en place plusieurs projets, notamment l’ouverture, en Tunisie, à partir de 2019, de plusieurs universités financées par la France. Ces universités formeront des étudiants issus de tout le continent africain.
Emmanuel Macron a aussi annoncé un plan d’urgence de 50 millions d’euros (151 millions de dinars tunisiens, MDT) financé par l’Agence française de développement (AFD) pour la relance économique, qui sera mis en place pour aider les jeunes tunisiens à lancer des projets.
Le président français a, par ailleurs, indiqué que son pays compte, d’ici 2020, fournir un soutien financier de 1,2 milliards d’euros (3,63 MDT), promettant aussi que les investissements français en Tunisie seront doublés dans les 5 années à venir.
M. Macron a, par ailleurs, indiqué que la France s’engagera à renforcer l’accord de libre échange économique entre la Tunisie et l’Union européenne (UE), en vigueur depuis 1996, mais qui devra être complété et approfondi.
E. B. A.
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