L’ATSM a vivement critiqué le récent article de la journaliste d' »Alchourouk », Mouna Bouazizi, sur un vrai soi-disant réseau d’espionnage en Tunisie.
Dans un communiqué publié aujourd’hui, samedi 10 février 2018, l’Association tunisienne de soutien des minorités (ATSM) a exprimé sa surprise suite à la publication de cet article en langue arabe à propos d’un réseau d’espionnage étranger en Tunisie conduit par un homme d’affaires, que la journaliste a tenu à souligner à plusieurs reprises qu’il est de confession juive, sans divulguer son identité.
L’article, plein d’approximations, d’inexactitudes voire de graves désinformations, qui vise seulement à créer le buzz, a fait couler beaucoup d’encre ces derniers jours.
«Nous respectons la liberté de la presse mais il est tout de même nécessaire que les journalistes ne tombent pas dans le piège de la discrimination religieuse et évitent de faire des allusions dangereuses pouvant entraîner de graves conséquences, contre lesquelles l’association ne cesse de lutter depuis sa création», indique le communiqué.
L’ATSM a, par ailleurs, appelé les journalistes à ne pas faire l’amalgame entre juif et sioniste, ce qui peut avoir de graves conséquences sur les Tunisiens de confession juive.
Notons que le porte-parole du tribunal de 1ère instance de Tunis, Sofiene Selliti, a formellement démenti les informations publiées par Mouna Bouazizi sur un réseau d’espionnage, assurant que l’affaire en question concerne des crimes financiers et des pots-de-vin.
E. B. A.
Tunisie : Moez Joudi porte plainte contre la journaliste Mouna Bouazizi
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