La Tunisie veut augmenter le volume de ses échanges commerciaux avec les pays africains à 10% de l’ensemble de ses échanges, d’ici à 2020, contre 2,4% actuellement.
Selon Jalloul Ayed, président du Tunisian-African Business Council (TABC), qui parlait lors du forum Financing Investent and Trade in Africa (Fita), tenu à Tunis, les 6 et 7 février 2018, la faiblesse des échanges entre la Tunisie et l’Afrique subsaharienne est due aux difficultés d’accès au marché continental par les petites et moyennes entreprises (PME). Ces difficultés s’expliquent, elles aussi, entre autres facteurs, par le manque de financement bancaire et d’études des besoins et des modalités de fonctionnement du marché africain.
C’est pour faire face à ces difficultés que la plupart des intervenants, représentants institutionnels et opérateurs privés, ont appelé, entre autres, au renforcement des fonds de financement d’investissements en Afrique et la création d’un fonds africain de garantie et de couverture financière.
Ils ont aussi appelés les banques tunisiennes à faire preuve d’une plus grande réactivité et d’assurer l’accompagnement nécessaire, financier et technique, aux entreprises tunisiennes, et notamment aux PME, dans les pays subsahariens.
Dans ce cadre, l’ouverture, par la compagnie Tunisair, de plusieurs nouvelles lignes aériennes sur l’Afrique et le lancement prochain de nouvelles lignes maritimes directes entre les ports de Gabès et Sfax, en Tunisie, et les ports de Dakar, Abidjan et Tema, en Afrique de l’Ouest, vont contribuer à la dynamisation des échanges tuniso-africains.
I. B.
FITA 2018 : Des investisseurs africains au service de l’Afrique
Donnez votre avis