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Fillettes retenues par leur père en Tunisie: La grand-mère paternelle réagit

Sabrina Sahli.

La grand-mère paternelle de Kenza et Liliya dément la maman Sabrina, qui accuse son ex-mari de détenir illégalement ses 2 fillettes en Tunisie.

Sabrina Sahli, une française vivant en Gironde, a rapporté aux médias français qu’elle se bat depuis 8 mois pour récupérer ses filles, qu’elle dit détenues par leur papa et leurs grands-parents à Makthar (Siliana).

Plusieurs médias tunisiens, dont Kapitalis, ont repris la nouvelle et Mariline, la grand-mère paternelle de Kenza et Liliya, vivant en Tunisie depuis des années, a contacté Kapitalis pour donner sa version des faits qui est totalement différente de celle présentée par la maman.

Selon Mariline, Sabrina, qui a eu son premier enfant à 17 ans, a elle-même abandonné ses filles lorsque son époux a été incarcéré. Elle se disait à bout, n’arrivait pas à s’occuper des 2 petites et aurait même demandé à la grand-mère de l’en décharger, selon les dires de cette dernière.

«Les filles s’absentaient de l’école; elles étaient malades et ma habillées, manquant du minimum. Sabrina était irresponsable et, pour le bien des filles, nous avions accepté de les récupérer», raconte Mariline, en précisant avoir d’abord récupéré elle-même, la benjamine, en France, et que la maman a envoyé ensuite d’elle-même l’aînée, seule, dans un avion vers Tunis.

«Vu qu’elle menait sa vie loin des responsabilités qu’une mère doit avoir, cette situation l’arrangeait. On ne l’a jamais empêchée de les voir. Pis encore, c’est elle qui ne répondait pas aux appels et oubliait fêtes et anniversaires des fillettes», ajoute la grand-mère, qui se dit surprise voire par le témoignage de Sabrina.

Elle précise que la justice sera saisie à ce propos et que le papa, qui est sorti de prison, s’est installé à Makthar où il a monté un projet et veut reconstruire sa vie, avec ses filles et auprès de sa famille. Il a demandé la garde et estime que c’est la justice qui doit trancher.

Y. N.

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