Une journée d’étude parlementaire sur les mécanismes de la microfinance dans le secteur privé, et leur rôle dans la promotion de l’emploi s’est tenue le mercredi 14 mars 2018.
Organisée par l’Académie Parlementaire ainsi que les institutions de microfinance du secteur privé (Advans, CFE, Enda Tamweel, Microcred, Taysir MF et Zitouna Tamkeen), cette journée visait à permettre une meilleure compréhension de la nature et du fonctionnement de la microfinance en tant qu’outil de développement dans le soutien aux micro-entrepreneurs et comme vecteur de création d’emplois pour les jeunes, les femmes et les populations des zones enclavées de la Tunisie.
Tous les acteurs concernés y ont pris part : Mohamed Ennaceur, président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Saida Ounissi, secrétaire d’État à la Formation professionnelle chargée de l’Initiative privée, Mongi Rahoui, président de la Commission des finances, de la planification et du développement.
Des experts nationaux et internationaux en microfinance, à savoir Mohamed Ali Khaled de la Société financière internationale (SFI), Fouad Abdelmoumeni, co-fondateur d’El Amana au Maroc, Nadine Shehadeh de la Fondation CGAP pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, ainsi que Mahmoud Montassar Mansour, directeur général de l’Autorité de contrôle de la microfinance (ACM) sous l’égide du ministère des Finances, qui a présenté l’état des lieux du secteur de la microfinance en Tunisie.
Cette séance de travail a été marquée également par la présence des députés ainsi que des principaux acteurs de l’écosystème financier tunisien et des bailleurs de fonds nationaux et internationaux.
Le débat a été enrichi par la projection de témoignages d’entrepreneurs bénéficiaires, ainsi que la projection d’un court métrage explicatif du mécanisme du microcrédit. Et ce dans le but de favoriser une compréhension claire du fonctionnement de la microfinance et de son apport économique et social, de susciter à travers cette compréhension une sensibilisation sur les besoins futurs des institutions de microfinance (IMF), et de présenter des recommandations pour le renforcement du secteur.
Source: communiqué.
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