Largué en championnat, le Club sportif sfaxien (CSS) a été éliminé hier, mercredi 4 avril 2018, de la Coupe de Tunisie par le Club africain (CA). Absent la saison prochaine en compétition africaine, le CSS va donc connaître une saison blanche.
Par Hassen Mzoughi
Nommé au mois de février, en remplacement de Lassaad Dridi, Ghazi Ghrairi, 4e technicien arrivé cette saison à la tête de l’équipe sfaxienne, n’a pas réussi à relancer le onze «noir et blanc».
Appelé en sauveur, l’ancien entraîneur de l’Etoile sportive de Metaloui (ESM) n’a pas rempli sa mission. Il affiche un bilan décevant de 3 défaites devant les cadors : Espérance sportive de Tuins (EST) Club africain (CA) et Etoile sportive du Sahel (ESS), contre 2 victoires face à l’Union sportive monastirienne (USMo), en coupe de Tunisie, et l’Association sportive de Gabès (ASG), en championnat.
Des performances moyennes qui ont empêché le CSS de rester dans la course au titre, voire de briguer une place africaine.
Le CSS est actuellement 5e à 16 points du 1er et à 6 longueurs du second. Autant dire que le retard est énorme.
Mis à part les résultats, le rendement et les prestations de l’équipe sfaxienne laissent à désirer…
Moins de deux mois après son arrivée, Ghazi Ghrairi est déjà sur la sellette… Une nouvelle contre-performance pourrait précipiter son départ. Sera- t-il, lui aussi, pris par le tourbillon qui marque la gestion du club avec le défilé de pas moins de 7 entraîneurs depuis l’arrivée du président Moncef Khemakhem, en septembre 2016.
Sept entraîneurs en un an et demi: l’ère du président Khemakhem est un cuisant échec.
Lorsqu’il avait cédé son poste à Ghazi Ghrairi, Lassaad Dridi n’avait pas encore bouclé 3 mois à la tête de l’équipe première du club. Le CSS se trouvait alors à la 4e place avec 34 points, à seulement 2 points de retard sur le deuxième, l’ESS.
Au lieu de s’améliorer, le CSS a encore régressé, victime de son instabilité technique, Ghazi Ghrairi étant le… 7e entraîneur nommé en un an et demi, après Chiheb Ellili, Anis Jerbi, Nestor Clausen (resté sur les gradins pour manque de diplôme), Jorge Costa, José Mota, Lassaad Dridi. Soit une moyenne de 4 entraîneurs par saison en moyenne, sans compter les intérimaires. La fréquence de ces remaniements techniques (4 entraîneurs pendant l’année 2017) indique clairement l’absence d’une vision claire des objectifs et des moyens.
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