Souvenons-nous, c’était le 9 avril 2013, sous le règne de la «troïka», la coalition gouvernementale conduite par le parti islamiste Ennahdha, la fête des martyrs était célébrée, dans les rues de Tunis, par des… enfants jihadistes.
Il y a 5 ans, jour pour jour, Kapitalis a publié une information pour le moins surprenante, évoquant un groupe d’une dizaine d’enfants, accompagnés de quatre dames voilées.
Ils étaient déguisés en jihadistes, c’est-à-dire en assassins coupeurs de têtes, et ce pour célébrer la fête des martyrs, sur l’avenue Habib Bourguiba, au centre-ville de Tunis, devant le siège de l’ambassade de France.
Enfants jihadistes ? C’était du moins l’image que leurs parents ont voulu donner d’eux à travers les armes (des jouets, bien sûr) qu’ils tenaient dans leurs petites mains. C’est ce que laissaient également entendre les chants appelant au jihad, qu’ils entonnaient avec exaltation.
Ces petits, dont l’âge ne dépassait pas 11 ans, comprenaient-ils vraiment le sens de cette démarche qui leur était imposée par leurs parents ou était-ce, pour eux, juste un jeu, ou un déguisement?
Nous nous sommes alors interrogés : «Ces enfants représentent-ils la Tunisie de demain?»
Cela se passait 3 mois après l’assassinat du dirigeant de gauche Chokri Belaid et 4 mois avant l’assassinat de son camarade, le député Mohamed Brahmi, par des extrémistes religieux.
Beaucoup de sang a coulé depuis à Tunis, au Bardo, à Sousse, à Kasserine, à Ben Guerdane, et partout en Tunisie, suite à des attaques et des attentats perpétrés par des groupes terroristes, qui se sont développés sous le règne de cette maudite «troïka», avec des complicités au cœur même de l’appareil de l’Etat.
Cela, les Tunisiens ne devraient pas l’oublier, au moment où il s’apprêtent à aller voter pour élire leurs conseillers municipaux, dans moins d’un mois, le 6 mai prochain.
Il ne faut surtout pas avoir la mémoire courte. Et se laisser berner par les masques, les tromperies et les mensonges des islamistes.
I. B.
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