La Ligue nationale de football professionnel (LNFP) a suspendu provisoirement, jeudi 19 avril 2018, le vice-président de l’Union sportive Ben Guerdane (USBG), Aymen Chandoul, jusqu’à comparution devant le bureau de la Ligue.
Après la défaite régulière 3-0 de l’USBG devant le Club sportif sfaxien (CSS), dimanche dernier, Chandoul a comme d’habitude perdu les pédales en s’attaquant à l’arbitre Nasrallah Jaouadi par des injures et des gestes obscènes.
Il a par la même occasion répété la même chanson selon laquelle de nombreuses parties font tout pour la chute de son équipe en Ligue 2, soulignant que Ben Guerdane ne quittera pas l’élite.
Evidemment, le sulfureux dirigeant ne cite jamais qui sont les parties qui voudraient du mal à son club parce qu’elles n’existent pas. Toujours la posture de la victime comme fonds de commerce auprès des supporteurs.
La LNFP a convoqué ce dirigeant, mais comme d’habitude elle ne décidera rien. L’homme ne sera pas sanctionné et ne le sera jamais tant que Wadii Al Jari, son protecteur, lui aussi originaire de Ben Guerdane, est président de la Fédération tunisienne de football (FTF)…
Finalement tout cela fait partie du cinéma de la FTF et exprime bien son irrespect de la charte sportive.
Souriez, vous êtes à la république d’opérette de Tunisie !
H. M.
Football : Al Jari toujours impassible face aux écarts de Chandoul
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