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Rupture de contrat pour salaire impayé : Les clubs tunisiens sous pression

 

La Fédération internationale de football association (Fifa) vient de serrer la vis pour les clubs mauvais payeurs. Alors que les joueurs devaient attendre 3 mois d’arriérés de salaires pour demander la résiliation de leur contrat à leur club, la Fifa a décidé de ramener ce délai à 2 mois, à partir du 1er juin 2018.

Cette décision, à en croire l’instance dirigeante du football mondial, s’explique par l’accumulation des plaintes des joueurs contre leurs clubs qui ne respectent pas les délais de paiement des salaires. Elle n’est certainement pas la bienvenue chez nos clubs habitués à ne pas verser les salaires de leurs joueurs à temps. Et ils sont plusieurs à tergiverser jusqu’à courir le risque d’être diminué de 6 points voire plus au classement.

Avec cette dernière décision, la pression sera encore plus dure à supporter par les clubs tunisiens. Et les joueurs non payés dans les délais pourront aisément aller jouer ailleurs sans payer aucune contrepartie. Face aux grosses pertes économiques, les clubs seront bien inspirés de rationaliser leur politique de recrutement.

Le mieux c’est de cibler les besoins et de prendre uniquement le joueur indispensable. Or, les dirigeants font de la démagogie en recrutant à tour de bras et à des prix incroyablement excessifs, souvent pour des joueurs moyens. Résultat : un parking de joueurs payés les yeux de la tête, certains ne jouant qu’en de rares occasions.

La Fédération tunisienne de football (FTF) est censée organiser le marché des recrutements et des transferts en commençant par fixer un plafond financier annuel par club selon ses ressources budgétaires et ensuite par interdire les transferts étrangers aux clubs de Ligue 2.

H. M.

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