Une rencontre «consultative» regroupant les différentes factions yéménites se tient à Tunis, sous les auspices de l’Organisation des nations unies (Onu), en vue de discuter de la crise qui frappe leur pays.
Ces travaux exploratoires de 3 jours, qui prennent fin aujourd’hui, jeudi 3 mai 2018, ont vu la présence de représentants du Congrès général du peuple, du Rassemblement yéménite pour la réforme (Hizb Al-Islah), de l’Organisation unitaire populaire nassériste, d’Al-Rashad (parti salafiste), du parti d’Ansar Allah (houthiste), de la Conférence globale de Hadhramout et du Conseil transitionnel du sud.
Il s’agit de la deuxième rencontre du genre à être organisée en Tunisie, sous la présidence de l’envoyé spécial des Nations unies, le Britannique Martin Griffiths, durant laquelle ont été passées en revue la situation au Yémen et les possibilités de mettre fin à la guerre dans ce pays et d’y relancer le processus de paix entre les parties en conflit.
L’Onu a fixé comme premier objectif pour cette rencontre d’établir une feuille de route d’un «environnement politique à venir» pour l’Etat yéménite – bien que les participants à cette conférence exploratoire ne représentent pas nécessairement leurs partis politiques… D’où ce sentiment général qu’il s’agit là d’un dialogue consultatif –et non pas de négociations officielles.
Pour rappel, ces pourparlers ont été préparés par l’Institut international pour la démocratie et l’assistance électorale (International IDEA), une organisation intergouvernementale comprenant des États membres de tous les continents, qui a déjà organisé 17 rencontres pour le dialogue politique entre les différentes parties yéménites, en février de l’année dernière, à Tunis.
Marwan Chahla
Source: « Asharq Al-Awsat ».
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