L’universitaire Raja Ben Slama a indiqué que le producteur de la caméra cachée « Shalom », Walid Zribi, l’a invitée pour un entretien de 15 minutes, et ce en contrepartie d’une somme de 500 dollars américains (1.268 dinars tunisiens, DT).
Après la diffusion du second épisode de « Shalom« , hier soir, lundi 21 mai 2018, sur la chaîne privée Tunisna, Raja Ben Slama a indiqué dans un post publié sur son compte Facebook, que le secteur de l’information en Tunisie a perdu la boussole suite à la diffusion de cette émission qui tente par tous les moyens de manipuler les âmes et les esprits des gens.
L’universitaire s’est, par ailleurs, interrogée si les journalistes ont le droit de diffuser un épisode d’une caméra cachée sans l’accord de l’invité, allant même jusqu’à se demander si Abderraouf Ayadi, secrétaire général du mouvement Wafa, qui a été piégé par cette caméra cachée, a réellement eu peur et complimenté l’«Israélien» pour sauver sa peau.
Post Facebook de Raja Ben Slama.
«De quelle droit a-t-on utilisé une arme? Je n’oublierai jamais comment le producteur de « Shalom » (Walid Zribi, Ndlr) m’a contactée en insistant pour que je vienne m’entretenir avec lui pendant 15 minutes, et ce en contrepartie de 500 dollars. J’ai refusé son offre parce qu’elle était vexante. Il croyait m’appâter avec ses 500 dollars», a-t-elle écrit.
La directrice générale de la Bibliothèque nationale s’est rappelée l’invitation de Walid Zribi en voyant l’émission à la télévision et a compris ainsi qu’elle a échappé à un traquenard.
E. B. A.
Abderraouf Ayadi, piégé par « Shalom » : J’ai été séquestré et menacé
Donnez votre avis