Ph. d’archives.
A. F., une détenue tunisienne originaire de Bizerte est récemment décédée dans une prison syrienne, des suites d’une hépatite C. Ses enfants, dont le père tunisien est également emprisonné, sont bloqués en Syrie.
Une source a indiqué à Kapitalis, aujourd’hui, vendredi 25 mai 2018, que A. F. était partie avec son époux, H. K., pour le jihad en Syrie, au lendemain de la révolution tunisienne de janvier 2011. Ce dernier étant mort au combat dans les rangs de l’organisation terroriste de l’Etat islamique (Daêch), son épouse s’est mariée avec un autre de ses compatriotes, lui aussi jihadiste.
L’an dernier, le couple et leurs enfants ont tenté de s’échapper, lorsque l’étau s’est resserré sur les groupes terroristes en Syrie, mais ils ont été capturés par les Forces démocratiques syriennes (FDS), coalition militaire à dominante kurde, et A. F. a été emprisonnée avec ses enfants.
Son état de santé s’est détérioré et l’on s’est aperçu qu’elle était atteinte du virus de l’hépatite C et que son foie était très endommagé. Hospitalisée, elle finit par rendre l’âme, les médecins n’ayant pu rien faire pour la sauver.
La famille de A. F., a été informée du décès de leur fille.
Y. N.
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