Toutes les informations relayées par les médias concernant le projet de coup d’Etat en Tunisie qu’aurait planifié Lotfi Brahem seront prises en compte et analysées.
C’est ce qu’a indiqué Ghazi Jribi, ministre de l’Intérieur par intérim, mardi 12 juin 2018, en précisant que l’ouverture d’une enquête n’est pas automatique, ajoutant : «S’il y a suffisamment de preuves pour donner crédit à ces informations, nous ouvririons une enquête».
Notons qu’un article publié, il y a 2 jours, par « Mondafrique » a indiqué que M. Brahem planifiait un coup d’Etat en Tunisie avec la complicité du chef des services secrets des Emirats arabes unis. Les 2 hommes se seraient rencontrés récemment à Djerba (Médenine) où ils avaient mis ensemble un plan permettant au colonel-major d’accéder au pouvoir en Tunisie, information qui n’a été ni démentie ni confirmée par les intéressés.
Dans un autre contexte, M. Jribi a formellement démenti l’information selon laquelle une unité sécuritaire spéciale a été constituée pour tenter de retrouver Najem Gharsalli, recherché par la justice militaire mais disparu depuis plusieurs semaines.
L’ancien ministre de l’Intérieur et actuel procureur auprès de la Cour de cassation, est suspecté de lien avec Chafik Jarraya, baron de la corruption et de la contrebande, arrêté en mai 2017 et poursuivi par le tribunal militaire pour trahison, atteinte à la sécurité publique et intelligence avec une armée étrangère.
Le magistrat est suspecté d’implication dans une affaire de transfert d’armes aux groupes armés libyens à travers le territoire tunisien.
E. B. A.
En congé depuis 2 mois, Najem Gharsalli continue de fuir la justice
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