De haut en bas et de gauche à droite: Belgique, Tunisie, Angleterre et Panama.
Dans un groupe G où les deux tickets pour les huitièmes de finale semblent promis à la Belgique et l’Angleterre, deux équipes dotées de grands attaquants, la Tunisie cherchera un exploit attendu depuis 40 ans.
Par Hassen Mzoughi
Le groupe G n’est pas le plus dur de ce Mondial 2018, mais il compte tout de même deux grandes équipes décidées à aller le plus loin possible dans cette compétition : la Belgique et l’Angleterre, ainsi qu’une équipe jeune et très ambitieuse, la Tunisie, qui va vendre chèrement sa peau, et un petit poucet sur lequel ces trois ogres vont chercher à se faire les dents : Panama. Reste que les surprises sont permises et la hiérarchie du football mondial risque d’être bousculée. C’est tout le mal que l’on souhaite…
La Tunisie libérée de toute pression
La Tunisie débarque sans pression en ayant déjà rempli son objectif prioritaire : renouer avec la Coupe du Monde après 12 ans d’absence. Après avoir tâtonné pendant des années, elle a retrouvé un environnement plus serein, avec une ossature jeune et talentueuse. Mieux : elle aura une chance pour se qualifier en huitièmes de finale, et faire mieux que dans les cinq précédentes participations au Mondial. Un résultat favorable en ouverture de la compétition, ce soir face à l’Angleterre, à Volgograd, sera le grand déclic.
On se rappelle, en 1978, l’équipe de Tunisie n’aurait pas réalisé un mondial des plus honorables, sans une entrée en matière réussie face au Mexique. C’est pour dire que le premier match est souvent la clé. Un bon début est très souvent synonyme d’un bon parcours.
En l’absence de Youssef Msakni, le leader d’attaque, Wahbi Khazri, Naim Sliti, Anice Badri, Fakhreddine Ben Youssef mais aussi les Ferjani Sassi, Elyes Skhiri, Saîf Eddine Khaoui, Ali Maaloul, Yassine Meriah et autre Mouez Hassen auront pour mission d’emmener le plus loin possible les Aigles de Carthage, invaincus en matchs officiels depuis janvier 2017.
Belgique, favori N° 1
Les coéquipiers d’Eden Hazard, invaincus depuis septembre 2016, sont logiquement les favoris du groupe. Dominateurs de leur poule de qualification, les Belges comptent dans tous les secteurs de jeu de grands noms : Courtois dans les buts, Kompany, Meunier et Vermaelen en défense, De Buryne, Fellaini, Dembélé au milieu, Lukaku, Hazard et Batshuayi en attaque.
Leur élimination en quart de finale il y a quatre ans avait déçu, mais l’équipe était encore jeune. La sortie au même stade à l’Euro 2016 avait été considérée comme un échec cinglant.
Reprise par Roberto Martinez, la Belgique s’est qualifiée sans problème, mais des doutes subsistent quant à la capacité de l’Espagnol à tirer le meilleur d’une équipe extrêmement talentueuse.
L’Angleterre veut sortir de l’anonymat
L’Angleterre, elle, aura des ambitions plus modestes après avoir échoué en huitièmes de finale lors de ses deux derniers grands tournois mondiaux. Menés par Gareth Southgate, qui a opéré un grand rajeunissement, les Three Lions visent sans doute le coup d’après, l’Euro 2020, voire le Mondial 2022.
Reste que le parcours des Anglais dépendra en grande partie de la forme de leur vedette et capitaine Harry Kane, auteur de 30 buts cette saison en Premier League. L’attaquant de Tottenham pourra-t-il afficher la même forme en sélection?
Si l’effectif anglais est plein de jeunes talents offensifs, des doutes subsistent quant à son milieu de terrain, un peu maigre pour un Mondial.
Enfin, et pour sa première participation à un Mondial, le Panama a pu mesurer l’écart de niveau avec les équipes européennes, même modestes, s’inclinant notamment 6-0 contre la Suisse en mars.
Programme du Groupe G
Lundi 18 juin
17h (Sotchi) : Belgique – Panama (à suivre sur beIN Sports)
20h (Volgograd) : Tunisie – Angleterre (à suivre sur TF1 et beIN Sports)
Samedi 23 juin
14h (Moscou) : Belgique – Tunisie (à suivre sur beIN Sports)
Dimanche 24 juin
14h (Nijni Novgorod) : Angleterre – Panama (à suivre sur beIN Sports).
Jeudi 28 juin
20h (Saransk) : Panama – Tunisie (à suivre sur beIN Sports);
20h (Kaliningrad) : Angleterre – Belgique (à suivre sur beIN Sports).
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