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Mondial : La Tunisie a évité «une catastrophe industrielle en mondovision»

Plus que sa défaite qualifiée d’honorable (2-1) face à l’Angleterre, hier soir, lundi 18 juin 2018, lors de son match d’ouverture du Mondial de Russie, c’est la manière de jouer de l’équipe de Tunisie qui lui valut les critiques voire les sarcasmes de la presse internationale.

Dans un article titré ‘‘Tunisie-Angleterre : bla, bla et bla’’, notre confrère Ramsès Kéfi de ‘‘Libération’’ a estimé que les Aigles de Carthage «anxieux donc maladroits», n’ont pas résisté aux Britanniques, «pourtant en petite forme», «imprécis» et qui tournaient en rond.

Pis encore ils «ont évité une catastrophe industrielle en mondovision». Car, explique-t-il, «un 3-0 à la pause aurait redonné de la grandeur au concept de justice. Mieux, ces derniers sont rentrés au vestiaire avec l’œil malicieux du plaisantin.»

À la mi-temps, les protégés de Nabil Maaloul, dont la baraka n’a fonctionné qu’une mi-temps, étaient heureux de terminer par un score de parité, aussi inespéré qu’immérité. Car, souligne encore le journaliste avec une malice assassine, «les Tunisiens auraient été bien incapables, au besoin, d’aider la police locale à dresser le portrait-robot du gardien d’en face.»

Face à un «gros» qui a fini par gagner après avoir «épuisé son adversaire – dixit son entraîneur», le petit faisait figure, selon les termes railleurs du journaliste de ‘‘Libération’’, d’un «challenger résigné, assis sur le manège de bon cœur et multipliant les belles combinaisons (passes lasers, talonnades)… dans son propre camp.»

La baraka de cheikh Maaloul n’a tenu qu’une mi-temps ! 

Résultat des courses : «Zéro point et surtout, une impression d’être en décalage avec l’exigence technique de l’événement. Quoique les Aigles de Carthage ont justifié leur rang de meilleure nation du continent selon le classement Fifa. Ils ont au moins inscrit un but. Heureux celui qui se contente de peu», conclut Ramsès Kefi, non sans avoir pointé, auparavant, le «bla, bla et bla» de l’entraîneur Nabil Maaloul, parlant d’«exploit face à des footballeurs issus du meilleur championnat du monde» et désormais réduit «à faire des calculs impossibles pour savoir comment rattraper le coup en deux matches (Belgique et Panama).»

I. B.

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