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L’UGTT n’a pas le droit d’appeler au changement du gouvernement

Iyed Dahmani, porte-parole du gouvernement, a estimé que l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) ou toutes autre organisation n’a pas le droit de s’immiscer dans la composition d’un gouvernement.

De passage à « Midi Show » sur Mosaïque FM aujourd’hui, vendredi 22 juin 2018, M. Dahmani a indiqué que les partis politiques, les organisations sociales et la société civile ont le droit d’exprimer leurs opinions sur le travail du gouvernement d’union nationale, étant donné que la Tunisie est devenue un pays démocratique.

«La nouvelle constitution explique comment le gouvernement peut être changé. Ce gouvernement a aujourd’hui 1 an et 9 mois et seul le parlement est habilité à voter la confiance aux membres d’un gouvernement. Le rôle des partis et des organisations se limite à donner leur avis sur le rendement du gouvernement et de ses membres. L’UGTT ou les autres organisations n’ont pas le droit d’interférer dans la question du remaniement du gouvernement ou d’appeler au changement d’un ministre, d’un gouvernement et encore moins du chef du gouvernement», a-t-il déclaré.

Le porte-parole a, par ailleurs, indiqué que, selon les prévisions, le taux d’inflation baissera et la balance commerciale s’améliorera avant la fin de l’année, soit en septembre ou en octobre prochain, ajoutant: «Selon les estimations actuelles, le nombre des nuitées passées dans les hôtels durant le premier trimestre est 50% plus élevé que celui de la même période de 2017. Le taux de croissance, selon les premières estimations, atteindra, cette année, les 3%».

En d’autres termes, il est faut d’affirmer que le bilan du gouvernement Chahed est négatif, d’autant que les mesures prises au cours des derniers mois sont en train de donner leurs fruits.

M. Dahmani a également assuré que le gouvernement Chahed n’est en guerre contre personne, comme le pense beaucoup, et il est ouvert au dialogue avec toutes les parties.

C’est là, on l’a compris, un clin d’œil à toutes les parties et tous les partis qui lui font la guerre, à commencer par le sien propre, Nidaa Tounes, dont les dirigeants complotent depuis plusieurs mois pour obtenir son départ, à défaut de pouvoir le destituer de manière légale.

E. B. A.

Sit-in appelant au départ de Chahed : Qui est à la manoeuvre ?

 

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