La cour d’appel de Monastir examinera, mardi prochain, 3 juillet 2018, l’affaire des deux policiers accusés d’avoir agressé, lors de l’exercice de leurs fonctions, une dame et son mari, dans un village de Mahdia, en juillet 2014.
La chambre criminelle du tribunal de première instance de Mahdia avait condamné, le 30 novembre 2017, les deux policiers accusés à deux ans et demi de prison: deux ans pour usage de violence de la part d’un fonctionnaire public dans l’exercice de ses fonctions, et 6 mois de prison pour s’être introduit chez un particulier contre son gré, sans observer les formalités requises ou sans nécessité démontrée.
La dame et son époux ont été sauvagement agressés par les deux policiers au cours de cette descente injustifiée.
II est important de souligner que l’époux, accusé par représailles d’avoir agressé les deux policiers au cours des mêmes incidents, a été condamné, de son côté, à un an d’emprisonnement.
L’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) qui suit cette affaire appelle les activistes de la société civile à être présents au tribunal le jour de l’audience de plaidoirie pour observer le procès et soutenir les victimes.
L’OMCT considère que la lutte contre la torture, les mauvais traitements et les autres violations graves des droits de l’Homme est une obligation positive de l’Etat et qu’il est temps de mettre fin aux pratiques qui permettent ou favorisent l’impunité.
I. B.
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