L’attaque terroriste d’hier, dimanche 8 juin 2018, à Ain Soltane (Ghardimaou, Jendouba), sur la frontière tuniso-algérienne, «est tombée dans la bouche des détracteurs de Youssef Chahed comme du pain béni».
C’est ce qu’écrit l’universitaire Mohamed Sadok Lejri sur son compte Facebook.
En effet, depuis l’annonce de cette triste nouvelle, les détracteurs du chef du gouvernement se sont lancés dans «un sordide règlement de comptes» avec pour dessein de provoquer son renversement, fait-il remarquer. Et d’ajouter : «Mobilisés au moyen d’arguments fallacieux et démagogiques, et sous le faux prétexte de patriotisme et d’amour pour la Tunisie, ils veulent à tout prix frapper Youssef Chahed de discrédit en tirant profit de la mort des six membres de la garde nationale» dans l’embuscade tendue par un groupe armé.
Cela s’appelle «faire commerce de la mort des autres» et c’est «dégueulasse», écrit Mohamed Sadok Lejri, qui rappelle, au passage, cet adage bien tunisien: «La pierre ne fond pas, la pute ne change pas», comparant ainsi à des prostituées certains dirigeants politiques et responsables de médias qui, au lieu de rendre hommage aux martyrs et d’appeler à l’union sacrée contre le terrorisme, se lancent dans des diatribes contre le chef du gouvernement, n’hésitant même pas devant les exagérations, les manipulations voire les gros mensonges, qui les discréditent avant de porter atteinte à leur adversaire politique.
I. B.
Attaque de Ghardimaou : Mohsen Marzouk fait de la politique «politichienne»
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