L’honnêteté nous oblige de rappeler aux amnésiques, aux manipulateurs de mauvaise foi et aux pauvres manipulés que c’est bel et bien Hédi Majdoub qui a rétabli la sécurité et la stabilité en Tunisie après les attentats de 2015, et non Lotfi Brahem.
Hélas, les manipulateurs professionnels qui utilisent les médias et les réseaux sociaux continuent à sévir afin de servir leurs dessins politiques et les idiots utiles bouffent sans réfléchir ce que leur servent ces professionnels de la désinformation.
Le cas de la nette amélioration de la situation sécuritaire en 2016 et 2017 entreprise par l’ancien ministre de l’Intérieur Hédi Majdoub et qui est vicieusement détournée et malhonnêtement attribuée à son successeur Lotfi Brahem (dont le passage était éphémère, il n’a duré que huit mois) est révélateur de la manière dont sévissent – car le terme travailler ne sied pas dans ce cas – les marionnettistes de la république et les professionnels de la manigance et de la manipulation des masses.
Il faut dire que M. Majdoub est un homme très discret, qui faisait son travail sans rechercher la moindre starification quand il était ministre de l’Intérieur de janvier 2016 à septembre 2017, contrairement à M. Brahem qui bénéficiait d(un large soutien et d’une propagande incessante dans la presse écrite et électronique et sur les réseaux sociaux pour faire de lui dès le premier jour de son accession au poste de ministre de l’Intérieur le Superman de la sécurité, le «Lotfi Coeur de Lion», sans qui le pays serait à feu et à sang, comme disaient et disent encore des page Facebook sponsorisées destinées à chanter sa louange et à lui ériger une statue. Tout ceci dans le but de lui donner une carrure présidentielle et lui octroyer un destin national.
Il faut dire que M. Brahem avait un appétit politique gargantuesque, aussitôt installé dans son fauteuil de ministre qu’il avait les yeux rivés sur la Kasbah et voulait piquer la place de son patron.
Une propagande qui marche avec les idiots utiles et les crétins manipulables mais qui est d’un autre temps et qui ne porte plus ses fruits à notre époque où beaucoup de personnes sont mortes de rire devant le recours à de tels procédés dépassés et grotesques.
L’honnêteté nous oblige de rappeler aux amnésiques, aux manipulateurs de mauvaise foi et aux pauvres manipulés que c’est bel et bien M. Majdoub qui a hérité du bilan catastrophique de Najem Gharsalli à savoir les trois attentats (Bardo en mars 2015, Sousse en juin 2015 et celui contre le bus de la garde présidentielle en novembre 2015) et qui a rétabli la sécurité et la stabilité dans le pays et pourtant son bilan et son passage sont passés sous silence.
Imed Bahri
On avait déjà l’Imam Maaloul, on a désormais Saint-Lotfi Brahem
Donnez votre avis