Lotfi Hamadi, activiste et fondateur de l’association Wallah We can et Génération Liberté, a affirmé avoir été kidnappé de son restaurant «Tounsy» à Gammath avant d’être violenté. Il dit aussi avoir reconnu ses agresseurs et saisi la justice.
Selon le plaignant, cela s’est passé dans la nuit du mercredi à jeudi 12 juillet 2018, alors qu’il s’apprêtait, avec son équipe, de clôturer la journée et fermer le restaurant Tounsy ouvert le 20 mars dernier. Il accuse le propriétaire qui lui loue le local d’être derrière cette agression et affirme que ce dernier était présent lors des faits.
«Une douzaine de molosses ont débarqué, devant le personnel et des clients tardifs et m’ont kidnappé et tout en me frappant, afin de me faire taire. Ils m’ont emmené dans un endroit sombre où ils m’ont plaqué au sol, ont continué à me rouer de coups, jusqu’à ce que leur boss arrive et se mette à me tabasser tandis que ces hommes m’immobilisaient», a-t-il écrit, dans un post Facebook, en ajoutant que ces agresseurs l’ont ensuite emmené loin du restaurant mais que fort heureusement, une voiture de police est passée et il a hurlé.
«Les gars qui m’entouraient pour éviter que les passants ne me voient ont commencé à paniquer et ont fini par fuir quand le véhicule de la police a braqué ses lumières dans notre direction», a-t-il dit, en ajoutant que pendant ce temps-là, d’autres individu se sont acharnés sur les employés du restaurant, avant de leur voler la recette de la journée.
«Souvent, quand on me demande conseil pour investir en Tunisie, j’explique que la Tunisie est un eldorado parce qu’il y a de nombreux secteurs d’activités qui ne sont pas exploités ou bien d’autres qui sont peu ou mal exploités. Mais je dis aussi que là où il y a un eldorado il y a aussi le Far West avec des bandits, prêts à dégainer à chaque coin de business», a-t-il déploré.
Y. N.
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