Le Syndicat des fonctionnaires de la direction générale des unités d’intervention (SFDGUI) a affirmé que l’agression des deux policiers, le 12 juillet 2018, à Djerba est de caractère terroriste et déplore l’absence des autorités au chevet de l’agent Kamel Baccouche, dont l’état est critique.
Dans un communiqué publié hier soir, mardi 17 juillet 2018, le SFGUI s’est dit navré de devoir dévoiler que cette attaque a été perpétrée par un terroriste et estime que leurs collègues ont évité le pire en interceptant l’agresseur, qui plus est dans une zone touristique. Ce dernier est actuellement en détention, après avoir été entendu par le pôle antiterrorisme.
«Nous nous sommes d’abord conformés au devoir de réserve pour ne pas perturber la saison touristique mais face au silence du ministère de l’Intérieur et en l’absence du ministre Ghazi Jeribi au chevet des blessés qui se retrouvent seuls suite à cet agression, nous avons décidé de dévoiler la vérité», précise le communiqué.
Le Syndicat estime que la nécessité de préserver la saison touristique ne doit pas priver leurs collègues Abdelaziz H. et Kamel Baccouche du réconfort moral que doivent leur apporter les autorités. D’autant que l’agent Baccouche est, selon eux, dans une situation critique, alors qu’aucun représentant des autorités ne s’est donné la peine de se rendre à son chevet pour s’enquérir de son état de santé et le soutenir et conforter sa famille qui vit un drame.
Y. N.
Pour une prise en charge de l’agent Baccouche à l’hôpital militaire
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