L’enquête a révélé que Henda Ayari se trouvait au mariage de son frère cadet en Seine-Maritime, le soir du 26 mai 2012, date à laquelle elle a assure avoir été violée par l’islamologue suisse, Tariq Ramadan.
C’est du moins ce qu’indique « Le Point« , en citant des sources proches de l’enquête affirmant que ce nouvel élément a été découvert par les enquêteurs de la brigade criminelle, qui ont procédé, le 9 juillet 2018, à l’audition du frère de la Tunisienne, ancienne salafiste reconvertie en activiste féministe. Ce dernier a assuré que sa sœur était présente à son mariage, avec ses 3 enfants, de 20h à 3 heures du matin.
On notera cependant que le frère de la victime présumée a coupé les ponts avec sa sœur, depuis 2016, après la sortie de son livre « J’ai choisi d’être libre », où elle explique avoir rompu avec le salafisme, «un mouvement sectaire destructif».
Ce même frère avait aussi indiqué que sa sœur s’habille vulgairement et l’a accusée d’avoir de mauvaises mœurs «Quand elle vient chez moi j’ai honte de la voir habillée comme ça», a-t-il lancé lors de son audition, rapporte la même source.
Quand on sait que le frère a des penchants islamistes et que l’accusé n’est autre que le petit-fils de Hassan El-Banna, fondateur de la confrérie des Frères musulmans, on peut s’autoriser de douter de la véracité des faits rapportés par lui.
On notera aussi que Tariq Ramadan, en détention depuis le 2 février dernier, fait également l’objet de deux autres plaintes pour viol, notamment par une femme portant un handicap. L’islamologue a tout de même avoué avoir eu des relations adultères, lui, le bon musulman.
Y. N.
Tariq Ramadan, l’incarnation même de la tartufferie islamiste
Accusé de viol, Ramadan avoue une relation adultère avec Monia
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