Commentant le retour de Ridha Belhaj à Nidaa Tounes, Lazhar Akremi a révélé que ce dernier était derrière le «renvoi», selon ses mots, de plusieurs dirigeants de ce parti en 2015.
Selon le fondateur et ancien dirigeant de Nidaa Tounes, une personne qui a décidé de quitter son premier parti politique (Nidaa Tounes) ne doit pas revenir sur sa décision, sauf s’il annonce officiellement la dissolution du nouveau parti qu’il a créé par la suite (Tounes Awalan). C’est ce que dictent les principes élémentaires des sciences politiques, a-t-il souligné.
«Ridha Belhaj a décidé de rejoindre Hafedh Caïd Essebsi pour renforcer la position de la famille (Caid Essebsi, Ndlr) et non celle de Nidaa Tounes. Il faut tout de même préciser que Ridha Belhaj a été, en 2015, derrière le renvoi de plusieurs dirigeants de ce parti et a personnellement assisté aux réunions parallèles à Kairouan et à Djerba, ainsi que celle de Sousse. Il a également organisé les violences contre des dirigeants de Nidaa, le 1er novembre 2015. Il a ensuite été humilié et renvoyé par cette famille (Caid Essebsi, Ndlr). Il a donc échoué à atteindre le moindre résultat», a-t-il écrit dans un post publié sur son compte Facebook, hier, jeudi 19 juillet 2018.
Lazhar Akremi a, par ailleurs, adressé un message à l’ancien chef de cabinet du président de la république, Béji Caïd Essebsi, en indiquant que, selon la loi, il est interdit à une personne d’être un dirigeant dans deux partis politiques en même temps : ici, en l’occurrence, Tounes Awalan, dont il coordinateur général, et Nidaa Tounes, où, dit-on, il sera chargé des structures.
Ridha Belhaj, l’une des girouettes politiques les moins drôles et les plus risibles du pays, a tout tenté pour exister après son «créateur», Béji Caïd Essebsi, mais il a échoué dans toutes ses tentatives. Et c’est un homme déchu qui retourne sous la férule de la famille qui l’a utilisé, jeté comme un cleenex et humilié. Pas très glorieux tout cela…
E. B. A.
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