Les industriels du textile et habillement et du cuir et chaussure menacent d’entamer une série de protestations pour peu que leurs revendications ne trouvent pas d’écho auprès de l’administration, notamment, en ce qui concerne l’application stricte de la réglementation qui régit leur activité.
Lors de leurs récentes réunions, ces derniers jours, au siège de l’Union régionale de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Urica) de Sfax et de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica), à Tunis, ils ont lancé un appel au président de la centrale patronale Samir Majoul pour qu’il soit à l’écoute de leurs préoccupations, crée une cellule de crise pour suivre l’évolution de leur situation et mette la pression sur le gouvernement afin de trouver des solutions en urgence à leur activité qu’ils qualifient de «sinistrée».
Concrètement, les textiliens et industriels du cuir et chaussure déplorent l’harcèlement fiscal qu’ils subissent par l’effet des lois de finances successives et la concurrence déloyale que leur livrent les fripiers du textile et du cuir et chaussure.
Ils dénoncent, particulièrement, la violation par les fripiers du cuir et chaussure de la loi qui interdit l’importation de ces articles en raison de leur impact négatif sur la santé des gens.
Au rayon des recommandations, ils suggèrent d’appliquer le mécanisme de la compensation industrielle et d’exiger des fripiers de lier les quantités de fripes importées aux quantités de produits exportés et d’exonérer des droits de douane les matières premières et additifs de cuir et chaussure qui n’ont pas leur équivalent en Tunisie.
Khémaies Krimi
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