Tahar Ben Hassine, militant des droits de l’homme et fondateur du parti Al-Mostaqbal (L’avenir), s’est réuni avec Hafedh Caïd Essebsi, directeur exécutif de Nidaa Tounes.
M. Ben Hassine, qui était accompagné par Rafik Boujdareya, ancien membre de Nidaa Tounes, également homme d’affaires, a rencontré hier, mercredi 8 août 2018, M. Caïd Essebsi, qui était accompagné, de son côté, par Ridha Belhaj, Anis Ghedira et Samir Laabidi (invisible sur la photo), au siège du parti, aux Berges du Lac, à Tunis.
Si le communiqué de Nidaa Tounes n’a pas précisé l’objet de cette rencontre, celui d’Al-Mostaqbal a indiqué qu’elle a principalement porté sur une possible coalition politique entre les deux formations en vue des prochaines élections de 2019.
Le communiqué précise, par ailleurs, que Tahar Ben Hassine avait déjà rencontré Mohsen Marzouk, secrétaire général de Machrou Tounes, et Saïd Aidi, secrétaire général de Bani Watani, pour discuter du même sujet.
Il est intéressant de savoir que tous ce beau monde appartenait à Nidaa Tounes, avant son implosion, en 2015, sous les coups de boutoir de Hafedh Caïd Essebsi. Ce dernier, qui a chassé la plupart des fondateurs de Nidaa et les a obligés à fonder de nouveaux partis, est en train d’essayer de recoller les morceaux. Le but étant, on l’a compris, de barrer la route au chef du gouvernement, Youssef Chahed, et l’empêcher de rafler la mise, sachant qu’il caracole depuis plusieurs mois en tête des classements de popularité.
C’est pathétique ! Que de temps perdu et que de gâchis pour en arriver là : à essayer ressusciter un Nidaa Tounes déjà moribond. Parler de faillite politique et morale est un euphémisme.
E. B. A.
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