Rached Ghannouchi et, sa créature, Moncef Marzouki.
Si l’ancien président provisoire de la république, Moncef Marzouki, se présente pour un 2e mandat présidentiel en 2019, il pourrait compter sur le soutien du mouvement islamiste Ennahdha.
C’est ce qu’a affirmé Adnen Mansar, ancien président du comité politique de Harak Tounes Al-Irada, lors de son passage à « Houna Shems » sur Shems FM aujourd’hui, mercredi 15 août 2018, en précisant qu’à l’heure actuelle, le secrétaire général de ce parti n’a pas officiellement annoncé sa décision de présenter sa candidature aux élections présidentielles de l’année prochaine.
«Mais tout confirme qu’il sera le candidat du Harak. Et dans le cas où il se présentera aux élections présidentielles, il pourra toujours compter sur la base électorale d’Ennahdha et des autres partis», a-t-il déclaré.
Selon l’ancien porte-parole de la présidence de la république, M. Marzouki peut faire son entrée par la grande porte s’il réussit à rassembler toute la famille démocratique et à former autour de sa candidature un bloc parlementaire ayant un certain poids.
Ces déclarations de M. Mansar sont pour le moins surprenantes d’incrédulité. D’abord, le dirigeant du Harak reconnaît que ce parti n’a aucune base électorale sur laquelle il peut compter pour gagner des élections. Ensuite, il compte phagocyter les électorats des autres partis pour les rassembler autour de son probable candidat à la présidentielle.
Cela s’appelle tirer des plans sur la comète, ou encore mieux: prendre ses désirs pour des réalités.
A M. Mansar on rappellera ce proverbe bien tunisien : «Est nu celui qui s’habille avec les vêtements des autres». Et c’est le cas de M. Marzouki…
E. B. A.
Marzouki, le défenseur des niqabées, contre la parité successorale
Donnez votre avis