Sami Aidoudi et son avocat, Seif Eddine Makhloufi.
Les autorités tunisiennes ont confisqué le passeport de Sami Aidoudi, présumé garde du corps d’Oussama Ben Laden, chef du groupe terroriste Al-Qaïda.
C’est ce qu’a indiqué Sofiene Selliti, porte-parole du Pôle judiciaire antiterroriste, dans une déclaration à l’agence Reuters, hier, vendredi 17 août 2018, en précisant que les investigations menées sur le Tunisien sont toujours en cours, ajoutant que si les autorités allemandes souhaitaient que le suspect soit extradé en Allemagne, elles devraient passer par la voie diplomatique.
De son côté, la chancelière allemande Angela Merkel a indiqué aux médias que les autorités allemandes collaboreront avec le gouvernement de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie, qui s’est chargé de la déportation de Sami Aidoudi. Son gouvernement devra également, si nécessaire, collaborer avec son homologue tunisien, et ce pour essayer de ramener le Tunisien en Allemagne.
Rappelons que ce père de 4 enfants marié à une Allemande a été extradé, en juillet dernier, et remis aux autorités tunisiennes. La décision de l’Office fédéral allemand des migrants relevant du ministère de l’Intérieur avait suscité l’indignation du tribunal administratif de Gelsenkirchen.
Craignant que Sami Aidoudi soit torturé dans son pays natal, la cour allemande avait interdit son rapatriement mais c’était trop tard. Les autorités tunisiennes ont, de leur côté, décidé de ne pas renvoyer l’homme en Allemagne.
E. B. A.
Tunisie : Libération de Sami Aidoudi, garde-du-corps de Ben Laden
Un Tunisien, ancien garde-du-corps de Ben Laden, vit aux crochets des Allemands
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