Les autorités allemandes cherchent à avoir une garantie diplomatique de la part de leurs homologues tunisiennes que Sami Aidoudi, suspecté de terrorisme, ne soit pas torturé.
Selon les médias allemands, le ministère fédéral des Affaires étrangères est intervenu auprès des autorités tunisiennes dans l’affaire du Tunisien, ancien garde du corps d’Oussama Ben Laden, chef du groupe terroriste Al-Qaïda, extradé récemment d’Allemagne, mis en liberté conditionnelle et interdit de quitter le sol tunisien par la justice tunisienne.
Les autorités allemandes cherchent à obtenir un engagement diplomatique de la part de la Tunisie pour que Sami Aidoudi ne soit pas torturé.
Diverses notes verbales à ce sujet ont été envoyées au gouvernement tunisien, à la demande du ministère de l’Intégration de Rhénanie du Nord-Westphalie, qui était opposé à l’extradition du suspect, décidée unilatéralement par les autorités fédérales.
Le tribunal administratif de Münster (Rhénanie du Nord-Westphalie) avait, en effet, considéré, que l’expulsion du Tunisien, marié à une Allemande et père de 4 enfants allemands, était illégale et que ce dernier devrait être rapatrié au plus vite dans son pays d’accueil.
Rappelons que les autorités tunisiennes ont récemment confisqué le passeport du garde du corps de Ben Laden et que les investigations menées à son sujet sont toujours en cours.
E. B. A.
Un Tunisien, ancien garde-du-corps de Ben Laden, vit aux crochets des Allemands
Tunisie : Confiscation du passeport du garde du corps de Ben Laden
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