Invité hier soir, dimanche 26 août 2018, sur le plateau de ‘‘Dimanche sport’’, sur Al Watania1, Faouzi Benzarti a confirmé qu’il a contacté plusieurs joueurs tunisiens à l’étranger. «Je les ai contactés, y compris Hamdi Harbaoui», a-t-il précisé. Mais ce dernier ne viendra probablement pas.
Par Hassen Mzoughi
Le nouvel entraîneur de l’équipe de Tunisie a expliqué que le président de la Fédération tunisienne de football (FTF) lui a donné la liberté absolue pour appeler les joueurs qu’il jugera aptes à faire partie du groupe, sans aucune exception. «Mais le joueur qui n’a pas envie d’adhérer au groupe et d’apporter une plus-value ne sera pas avec nous. Je ne veux pas des joueurs qui se contenteraient de faire partie de l’effectif. Je veux des joueurs qui ont l’envie totale d’appartenir au club Tunisie», a affirmé Benzarti.
Hamdi Harbaoui veut tourner définitivement la page
La liste des sélectionnés pour le prochain match face au Swaziland, le 9 septembre prochain, à Mbabane, au Swaziland, sera communiquée demain, mardi 28 août, sans le buteur de Zulte, Hamdi Harbaoui, qui ne s’est pas montré enthousiaste pour la sélection. L’attaquant tunisien a décidé, semble-t-il, de tourner la page de l’équipe de Tunisie. Et définitivement si l’on croit ‘‘Foot 24’’.
Le joueur se serait rendu compte qu’il ne pourra plus revenir en sélection après avoir tant critiqué staff technique et fédération. Il en a tellement dit qu’il n’a plus aucune raison valable de renouer avec la sélection. Qu’il se savait plus indésirable qu’auparavant. Rien que d’avoir traité l’instance fédérale de «mafia», après son éviction de la liste des 23 pour la Russie, suffit à le persuader du fossé qui le sépare de l’équipe de Tunisie. Dans l’entourage du joueur, on dit que cette banderille était dirigée particulièrement contre le président de la fédération Wadii Al-Jari qui s’opposait, déjà, au retour en équipe de Tunisie du meilleur buteur du championnat belge.
Karim Laribi sera convoqué
Karim Laribi, le milieu de terrain offensif de Vérone (Seria B italienne), devra en revanche figurer, comme l’a indiqué Benzarti, sur la liste des convoqués pour le match contre le Swaziland. Son assistant, Mourad Okbi, était récemment à Vérone et il a rencontré «un joueur heureux de revenir en sélection», souligne le sélectionneur qui ne dira pas plus sur les contours de la liste, préférant donner la composition de l’effectif demain en conférence de presse.
Tout en exprimant sa surprise quant au refus d’accorder la naturalisation au milieu de terrain Ivoirien de l’Espérance sportive de Tunis, Fousseny Coulibaly, et rappelant que des joueurs naturalisés dans le passé ont apporté une bonne contribution aux Aigles de Carthage, le sélectionneur de l’équipe de Tunisie a ajouté qu’il y aura «quelques nouveautés sur la liste même si la base de l’équipe qui a disputé le Mondial 2018 est là. Et si des joueurs cadres passent par une période difficile, ils ne seront pas convoqué», a-t-il insisté, faisant sans doute allusion à ceux qui ne jouent pas avec leurs équipes respectives.
«Je plierai bagages si…»
Le nouveau sélectionneur a tenu également à tirer les choses au clair pour ce qui le concerne personnellement: «Quand je sentirai que je n’apporte plus rien à l’équipe, je plierai bagages», a-t-il dit, enchaînant avec ce qu’il avait dit après le Mondial à propos de Nabil Maaloul et tutti quanti. Il avait alors exprimé sa colère après la gifle de la Belgique: «J’avais dit que ce n’était la bonne manière choisie pour affronter les Belges et qu’après l’échec au Mondial, il fallait partir». À l’époque, visait-il aussi le président de la FTF?
Toujours est-il que l’objectif assigné au sélectionneur tunisien pour la prochaine CAN 2019 au Cameroun n’est pas clairement défini : quarts de finale, dernier carré ou alors la finale pour être ambitieux. Il laisse, ainsi que Wadii Al Jari, leurs vis-à-vis sur leur faim. Si on suit la logique de Benzarti, même un échec en quarts entraînerait son départ!
Parlant du championnat local, il trouve qu’«il n’est pas mal. On peut mieux faire mais il faut améliorer l’infrastructure. On a besoin au moins de sept grands stades. D’autre part, je préfère voir plus de joueurs tunisiens à l’étranger, de préférence en Europe. Ceci dit nous avons un problème de gardiens et les convoqués sont toujours les mêmes depuis 8 ans». «Où sont les jeunes?», s’est exclamé Faouzi Benzarti.
Football : Faouzi Benzarti, un vétéran frustré pour quel challenge ?
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