Slim Chiboub, homme d’affaires et gendre de l’ancien président Ben Ali, a assuré qu’il n’est pas concerné par la suspicion de corruption dans l’affaire d’exploitation illégale d’un gisement de pétrole au large de Monastir.
Dans une déclaration au journal en langue arabe « Hakaek Online« , hier, vendredi 31 août 2018, l’ancien président de l’Espérance sportive de Tunis (EST) a indiqué qu’il n’a aucun lien ni de près ni de loin avec l’investisseur tunisien ayant exploité ce gisement de pétrole depuis 2009, illégalement, c’est-à-dire sans une autorisation en bonne et due forme du ministère de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables.
M. Chiboub a, par ailleurs, expliqué que le département de l’Energie n’a pris aucune mesure à l’encontre de cet investisseur et l’a laissé continuer librement ses activités et bénéficier de plusieurs avantages fiscaux durant 9 ans.
L’homme d’affaires a également pointé du doigt le laisser-faire de l’Etat tunisien, qui, dans cette affaire, a cédé ses droits sur ce gisement de pétrole.
Le gendre de Ben Ali dément par cette déclaration le statut publié par Mouheb Garoui, ancien directeur exécutif de l’Ong I Watch dans lequel il a accusé Slim Chiboub, ancien directeur de la société Anadarko Tunisia Beks Company, d’être impliqué dans cette affaire de suspicion de corruption.
Mouheb Garoui a cité dans son post plusieurs autres personnalités, comme étant impliquées dans cette affaire, notamment Abdelaziz Rassâa, ancien ministre de l’Industrie dans le gouvernement de Béji Caïd Essebsi, et actuel ambassadeur de Tunisie à Paris, Khaled Kaddour, ministre de l’Energie limogé hier, Slaheddine Caïd Essebsi, frère du président de la république et représentant légal de la société Anadarko, Mohamed Akrout, ancien Pdg de l’Etap, et Rachid Ben Ali, ancien directeur général de l’énergie.
E. B. A.
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