Un avocat égyptien a déposé une plainte contre l’ancien président provisoire tunisien Moncef Marzouki dans laquelle il exige que ce dernier soit interdit d’entrée en Egypte.
Selon le site anglophone ‘‘Middle East Monitor’’, cet homme de loi égyptien reproche au président du Harak Tounes Al-Irada «de complicité de tentatives d’assassinat avec le groupe terroriste des Frères musulmans, dans le but de démontrer que les autorités égyptiennes sont dans l’incapacité de faire régner la sécurité dans le pays.»
Réagissant à cette accusation, l’ancien locataire provisoire du Palais de Carthage n’a rien trouvé de mieux pour se défendre, dans une publication sur Facebook, que de répondre qu’il n’a jamais eu l’intention de se rendre en Egypte «tant que ce pays est gouverné par Abdelfattah Al-Sissi.»
«Je m’opposerai toute ma vie à ces politiques d’exécutions massives, de prisons surpeuplées, de la pauvreté, de l’oppression et la corruption», ajoute Moncef Marzouki dans ce post FB où il aggrave encore plus son cas en faisant la promesse –par l’insulte ! – qu’il ne visitera l’Egypte que «le jour où ce pays se sera débarrassé de la plus stupide des tyrannies qu’il ait connues.»
Que ne ferait-on pas quand on est «droit-de-l’hommiste» dépassé comme le président du Harak, c’est-à-dire en retard de plusieurs guerres, aigri d’avoir complètement raté son passage au Palais de Carthage et oublieux de ces nombreuses frasques diplomatiques et autres, pour se rendre audible et continuer de survivre, plus ou moins, politiquement ?
Marwan Chahla
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