Accueil » Tunisie : L’UGTT publie la liste des «entreprises publiques à privatiser»

Tunisie : L’UGTT publie la liste des «entreprises publiques à privatiser»

Dans une nouvelle manœuvre visant à déstabiliser le gouvernement Chahed, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a publié aujourd’hui, jeudi 13 septembre 2018, sur sa page Facebook, ce qu’elle qualifie de «liste des 20 sociétés publiques que le gouvernement d’union nationale compte privatiser».

La centrale syndicale a indiqué, dans un post publié sur son compte Facebook, aujourd’hui, jeudi 13 septembre 2018, que le gouvernement Chahed prévoit de céder aux privés des entreprises publiques importantes et pour la plupart bénéficiaires.

Elle cite notamment la Banque nationale agricole (BNA), l’opérateur Tunisie Telecom, la Société des services nationaux et des résidences (SSNR), la Société nouvelle d’impression de presse et d’édition (Snipe), l’Etablissement de la Télévision tunisienne, l’Etablissement de la Radio tunisienne, la Société tunisienne de banque (STB), la Banque de financement des petites et moyennes entreprises (BFPME), les Ciments d’Oum El-Eklil et le Groupe chimique tunisien (GMT).

 

Cette liste de l’UGTT comprend aussi la Société de transport des hydrocarbures par pipelines (Soptrapil), la Société tunisienne d’aviculture (Sotavi), la Société générale d’entreprises de matériel et de travaux (Somatra-Get), la Société d’études et de promotion de Tunis sud (Septs), la Société tunisienne de l’air (Tunisair), la Compagnie tunisienne de navigation (CTN), la Société nationale de transport interurbain (SNTRI), la Société des industries pharmaceutiques de Tunisie (Siphat), El-Fouladh, la Société nationale de cellulose et de papier (Alfa) et la Société tunisienne du sucre.

La centrale syndicale a, par ailleurs, indiqué qu’elle publiera prochainement une 2e liste d’entreprises publiques qui vont être cédées bientôt aux privés.

La publication de cette liste est, on l’a compris, une manœuvre visant à susciter des réactions de protestation et des mouvements sociaux dans les entreprises ainsi citées. Et tout cela entre dans le cadre de la guéguerre que la centrale syndicale mène depuis plusieurs semaines contre le gouvernement Chahed, dont elle n’a de cesse d’exiger le départ.

E. B. A.

Entreprises publiques : Ne pas privatiser les profits et socialiser les pertes

Donnez votre avis

Votre adresse email ne sera pas publique.

error: Contenu protégé !!