Au Qatar, les médias ont pris en chasse Nabil Maaloul. Et Al Duhail ne tardera pas à rompre la collaboration avec un entraîneur qui, n’ayant pas su gérer son équipe, a fait perdre deux titres au grand club de l’émirat. Cela fait beaucoup en seulement deux mois!
Par Hassen Mzoughi
L’ex-entraîneur de l’équipe de Tunisie a annoncé à la presse qatarie, la veille des quarts de finale aller de la Ligue des champions d’Asie, opposant Al Duhail à l’équipe iranienne de Persépolis, qu’il a préparé un plan tactique «très spécial» pour surprendre son adversaire chez lui à Téhéran. À l’arrivée, une défaite cuisante 3-1 et une élimination d’Al Duhail, après une insignifiante victoire 1-0 au match aller à Doha. La preuve que le plan était vraiment spécial…
KO technique, Maaloul perd la voix
Très loquace jusqu’à la veille de cette seconde manche, promettant tous les pièges à l’entraîneur de Persépolis, le Croate Branko Ivanković, Maaloul a brusquement disparu de la circulation. Au lieu d’expliquer pourquoi son plan spécial avait capoté, il s’est éclipsé de la conférence de presse d’après match, laissant son adjoint, le Tunisien Nader Daoud, affronter les médias qataris. Depuis cet échec, il a perdu la voix !
Maaloul «a bien visé et il a réussi», a ironisé le journal qatari Al Watan dans une longue critique de l’ex-sélectionneur de l’équipe de Tunisie. En résumé, Al Watan parle d’un échec tactique sur les deux manches. Au match retour, et pendant la seconde période de la rencontre, dite la mi-temps des entraîneurs, Maaloul est resté amorphe, désarmé devant les phrases tactiques du technicien croate. Résultat : 3 buts encaissés en 20 minutes en deuxième mi-temps, sans trouver la parade, ni en défense ni en attaque!
Après avoir perdu la Super coupe du Qatar, Maaloul vient d’échouer à mener Al Duhail en demi-finales de la Ligue d’Asie des clubs champions.
Celui qui analyse Barcelone et le Real et avance un avis tranchant sur les systèmes Mourinho et Guardiola, est tombé par KO technique. Et ce n’est pas son premier échec.
En Tunisie, ses deux passages à la tête de l’équipe nationale sont un fiasco historique, d’abord en 2013 en qualifications pour le Mondial 2014 devant le Cap Vert, ensuite au Mondial 2018 qu’il a passé à bigoter idiot avec ses 11 bigots plutôt qu’à honorer le maillot de l’équipe de Tunisie.
Vers la porte de sortie !
Maaloul, un pur produit des studios de beIN Sports n’a pas saisi la grande différence entre le commentaire TV et la réalité du terrain. Et continue de procéder avec le même style hâbleur, prétentieux, complètement détaché de la réalité et enfin de compte opportuniste. Personne n’a oublié qu’il avait dédié au Qatar la qualification de la Tunisie au Mondial 2018. Ce n’était pas gratuit car il veut le poste de sélectionneur de son pays d’adoption pour le Mondial 2022!
Décidément Maaloul ne changera jamais. Après avoir leurré les clubs tunisiens qu’il avait dirigé, et qui l’ont tous licencié, après nous avoir «promis» les quarts de finale de la Coupe du monde, au lendemain d’un match amical avec l’Espagne, récité les plates incantations de l’été 2018 et recouru à la prière de la consultation («istikhara») pour décider de sa démission de l’équipe de Tunisie, Maaloul continue de procéder par nombrilisme, par des écrans de fumée en guise de gestion RH. Sans jamais faire son autocritique, sans avouer ses erreurs et sans présenter des excuses.
Au Qatar, les médias l’ont pris en chasse. Et Al Duhail ne tardera pas à rompre la collaboration avec un entraîneur qui, n’ayant pas su gérer son équipe, a fait perdre surtout deux titres au grand club de l’émirat. Cela fait beaucoup en seulement deux mois!
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