Le père de Mondher, l’élève de 11 ans retrouvé pendu, lundi dernier, dans sa chambre, au domicile familial, à Bir Ali Ben Khalifa (Sfax), affirme que son fils n’a laissé aucune lettre d’adieu et que la famille ne vit pas dans la pauvreté. «Laissez nous faire notre deuil en paix», a-t-il demandé.
Contacté aujourd’hui, mercredi 19 septembre 2018 par Kapitalis, Samir Gouia est accablé par l’incompréhensible suicide de son fils de 11 ans et affirme que la famille vit une véritable tragédie. Il dit aussi en vouloir aux médias qui ont diffusé l’intox relative à la lettre posthume soi-disant retrouvée dans la chambre de Mondher où de dernier affirme s’être suicidé pour alléger les dépenses de ses parents.
«Je n’ai aucun problème d’ordre financier; je suis même à l’aise dans mes dépenses et mes enfants ne manquent de rien. Mes revenus en tant qu’agriculteur me permettent même d’aider les personnes dans le besoin et les voisins peuvent en témoigner», a-t-il dit.
Samir Gouia père de 2 autres enfants, dénonce la diffusion de cette rumeur et reproche aux médias de chercher le buzz en faisant fi des sentiments des gens.
«On vient de perdre notre enfant, il n’y a pas de douleur plus profonde que d’assister à l’enterrement du fruit de ses entrailles et de devoir continuer à vivre pour ses autres enfants. Et dans ce malheur, des médias viennent greffer des histoires uniquement dans le but de faire le buzz et à d’autres fins», a dénoncé le papa en appelant les gens à laisser sa famille en paix et à respecter la mémoire de son défunt enfant.
Y. N.
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