Une délégation de la Commission du commerce international (INTA) du Parlement européen conduite par Bernd Lange, a eu des entretiens, aujourd’hui, mardi 9 octobre 2018, avec les responsables de l’Utica conduits par Samir Majoul, le président de la centrale patronale tunisienne.
Plusieurs membres du bureau exécutif national de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica) et des présidents de fédérations ont participé à cette réunion organisée dans le cadre de la visite que la délégation parlementaire européenne effectue en Tunisie du 7 au 9 octobre.
Après avoir souhaité la bienvenue aux membres de la délégation européenne, M. Majoul a souligné les relations étroites entre la Tunisie et l’Union européenne (UE) mettant l’accent sur les différents accords qui les unissent. Il a en outre affirmé que l’Utica était parmi les premières parties à croire en l’importance de cette association et de l’intégration de la Tunisie dans l’espace économique européen.
Le président de l’Utica a ensuite passé en revue la situation actuelle de la Tunisie en mettant l’accent sur les acquis démocratiques et sur la transition politique réussie comme le confirment les élections libres et transparentes organisées dans le pays.
Il par ailleurs abordé la situation économique, ses causes et son impact sur le pays ainsi que la situation sociale caractérisée par un chômage notamment parmi les jeunes, une demande sociale très forte. M. Majoul a également affirmé que cette situation a certes impacté certains ratios économiques mais que le site Tunisie reste un site compétitif.
Le président de l’Utica a en outre affirmé que le secteur privé est le véritable créateur de richesses et d’emplois et contribue au développement économique.
M. Lange a affirmé, pour sa part, que les relations entre la Tunisie et l’UE sont très bonnes. Il a souligné l’importance et l’intérêt pour les deux parties de travailler en commun pour créer ensemble la richesse. Cette mission de la délégation, a ajouté M. Lange, s’inscrit dans le cadre des échanges réguliers entre les deux parties, ajoutant que l’économie tunisienne a besoin de plus de temps pour améliorer davantage ses capacités de production industrielle et agricole.
Les discussions entre les deux parties ont porté notamment sur l’Accord de libre échange complet et approfondi (Aleca), les intervenants ont mis l’accent sur l’importance de cet accord qui constitue une opportunité de développement, sur la nécessité d’impliquer davantage les professionnels dans les discussions de l’accord.
Ils ont également soulevé les questions relatives à la mobilité des personnes, les exportations tunisiennes notamment le contingent d’huile d’olive, le textile et sur l’importance de réaliser des études d’impact de l’Aleca sur les différents secteurs de l’économie tunisienne et sur l’environnement économique et réglementaire tunisien.
Ces études devraient intéresser notamment la maîtrise de la qualité, la normalisation, la certification…
Source : communiqué.
Donnez votre avis